À Propos
Salut, je suis Miguel !
Admettons-le : nous n’avons pas été élevés dans cette optique. Beaucoup d’entre nous luttent contre le manque de confiance en soi. À l’école, on nous apprend dès notre plus jeune âge à être en compétition avec l’autre et à être comparé à l’autre. Notre unique essence se noie dans la masse. Ce conditionnement devient ensuite une lutte incessante intérieure qui au fil du temps, se transforme en frustration. On en arrive à avoir peur d’être soi-même. On ose plus rêver. On construit des murs, on se cache derrière des masques. On a peur.
J’ai moi-même souffert d’un manque de confiance et d’un énorme manque d’amour propre, parce qu’on me disait trop souvent que ce que je faisais, il y avait toujours quelqu’un d’autre qui le ferait mieux, et que donc, je ne valais pas grand chose. Cette voie m’a conduit à ne jamais m’être senti assez bien pour moi-même, et encore moins pour les autres. Je vivais dans la peur de toujours décevoir quelqu’un. Est-ce que ça vous parle ?
Un jour, j’ai dit STOP. Je me suis dit que le temps, c’est maintenant.. Ce voyage intérieur m’a pris plus de 20 ans. Et il n’est pas fini. Je suis intimement convaincu que le voyage intérieur de la découverte et de l’acceptation de soi est un voyage sans fin. Il est le plus beau de tous, celui de se connaître vraiment, celui d’affronter ses plus grandes peurs et de les transcender. Et comme tout voyage, il commence toujours par le premier pas !
Plus jeûne, j’avais tout ce dont j’avais besoin pour être heureux et malgré tout, je n’étais pas épanoui. C’est lorsque mon père est mort subitement alors que je n’avais que 23 ans que je décidai qu’il n’y avait plus de temps à perdre. Je ne trouvai plus de véritable sens, ni à ma vie ni à tout ce qui m’entourais…
Ce que je ne pouvais pas imaginer à l’époque, c’est que j’ai continué pendant deux ans, voyageant sans arrêt autour du monde. J’essayais de combler ce manque et j’avais peur de le regarder en face. Alors je continuais à voyager… J’ai passé du temps avec des moines bouddhistes en Inde et en Birmanie, des chamans au Pérou et en Bolivie, des guérisseurs en Indonésie, et des communautés dans le monde entier. Je me suis enrichi de toutes ces expériences inouïes. J’espérais qu’avec un coup de baguette magique, j’allais retrouver mon innocence perdue, que j’allais trouver un sens à tout ce qui m’entoure. Mais ce manque ne s’est jamais vraiment comblé, juste enrichi de sens. Je n’ai jamais pu étancher ma soif.
C’est en cherchant le sens de la vie à l’extérieur que je me suis rendu compte que c’était moi-même qui m’attendait au coin de la rue. Je pensais que l’herbe était toujours plus verte de l’autre côté alors qu’à l’intérieur de moi, il y avait une source intarissable. De toutes ces expériences, j’ai pu enfin commencer le voyage réel, celui de l’intérieur. J’ai enfin trouvé mon temple, mon horizon infini, le plus précieux de tous, celui qui est au fond de nous-même, celui de tous les possibles !
Cet endroit infini, ce temple sacré, il est à l’intérieur de chacun d’entre nous. Il m’a fallu courir le monde pour m’en rendre compte. Commence alors un autre voyage. Un voyage tout aussi enrichissant, accessible à tous et tellement extraordinaire. Celui de se connaître vraiment. J’avais enfin découvert la recette secrète que tous les alchimistes décrivent, la recette secrète de l’or. Cet or représente ce que nous sommes vraiment. Il se trouve dans le cœur, là où tout commence et où tout revient. Et le plus extraordinaire c’est qu’il est atteignable. Pour citer Nicolas Bouvier : – “On croit souvent faire un voyage, mais c’est le voyage qui vous fait, ou vous défait”.